Depuis le début de la confrontation avec l'Iran, 2 000 familles israéliennes se retrouvent sans abri en raison de la démolition de leurs maisons suite aux bombardements iraniens.

2 000 familles israéliennes sans abri après les bombardements iraniens.

Tel-Aviv, Depuis le début de l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran, plus de 2 000 familles israéliennes se retrouvent sans logement après que leurs maisons ont été détruites ou gravement endommagées par les frappes iraniennes. Ces destructions massives plongent des milliers de civils dans une situation critique, alors que les autorités s'efforcent de leur apporter une aide d'urgence.

Des dégâts matériels considérables

Les récentes attaques de missiles et de drones lancés par l’Iran ont ciblé plusieurs zones résidentielles, provoquant d’importantes destructions. Selon un bilan provisoire, des centaines d’habitations ont été réduites en ruines, forçant les habitants à évacuer dans l’urgence.

« Tout a été détruit en quelques secondes. Nous n’avons plus rien », témoigne Rachel Cohen, une mère de famille dont la maison a été touchée à Ashkelon. Comme elle, des milliers d’Israéliens se retrouvent hébergés dans des centres d’accueil temporaires ou chez des proches, en attendant des solutions de relogement.

Une crise humanitaire en développement.

Les organisations humanitaires israéliennes, ainsi que le gouvernement, tentent de répondre à la crise en distribuant des tentes, des vivres et des produits de première nécessité. Toutefois, l’afflux massif de sinistrés rend la tâche difficile.

« Nous faisons face à une situation sans précédent. Les besoins sont énormes, et nous devons agir vite pour éviter une catastrophe humanitaire », explique un responsable de la Défense civile israélienne.

Tensions régionales et craintes d’une nouvelle escalade

Cette vague de destructions intervient dans un contexte de fortes tensions entre Israël et l’Iran, après des mois d’affrontements indirects. Les frappes iraniennes, présentées comme une réponse à des attaques antérieures attribuées à Israël, ont ravivé les craintes d’un conflit ouvert.

Alors que la communauté internationale appelle à la retenue, les autorités israéliennes ont promis une reconstruction rapide, mais les familles sinistrées, elles, se demandent combien de temps il leur faudra pour retrouver une vie normale.