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VENEZUELA : TORTURE, LEGISLATIVES... MADURO DANS LE VISEUR INTERNATIONAL

Alors que la communauté internationale fait pression sur Caracas pour suspendre les législatives du 6 décembre, l'ONU rapporte de "possibles crimes contre l'humanité" au Venezuela.

L'étau international se ressert autour de Nicolas Maduro. Le président venezuelien est depuis quelques jours de nouveau sous le feu des critiques. Jeudi 17 septembre, son voisin brésilien a appelé à ne pas soutenir les élections législatives convoquées le 6 décembre par le "régime dictatorial" de Nicolas Maduro. "Le Brésil considère qu'un régime comme celui de Maduro n'a aucune légitimité à appeler à un processus électoral équitable, et que, par conséquent, les élections législatives convoquées par la dictature pour décembre prochain ne devraient pas être soutenues par la communauté internationale", a déclaré le ministère brésilien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a pour sa part estimé qu'il était "impossible" de retarder les élections législatives, en réaction aux recommandations de représentants de l'Union européenne.

Un dossier cher à Trump

L'appel brésilien survient alors que le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo effectue une tournée de quatre jours en Amérique du sud qui le mènera notamment au Brésil, près de la frontière vénézuélienne, où il rencontrera des migrants "fuyant le désastre" dans leur pays, selon la diplomatie américaine. À sept semaines de la présidentielle aux Etats-Unis, le dossier vénézuélien reste l'un des échecs diplomatiques de Donald Trump, qui n'a pas réussi à obtenir le départ du dirigeant socialiste malgré une intense campagne de pression diplomatique et économique.

Une tension entre Washington et Caracas qui s'est manifestée la semaine passée avec l'arrestation d'un "espion américain", inculpé pour "terrorisme", "trafic d'armes" et "association de malfaiteurs" pour son implication présumée dans un projet d'"attentat déjoué" contre des installations pétrolières.

De "possibles crimes contre l'humanité"

Dans ce contexte, un rapport de l'ONU est venu encore ternir la mainmise de Nicolas Maduro sur le pays. Selon ce document, le président et des membres éminents de son gouvernement sont à l'origine de "possibles crimes contre l'humanité", évoquant un usage systématique de la torture et des assassinats.

L'équipe d'enquêteurs, qui n'a pas pu aller sur place, assure avoir trouvé des preuves de crimes contre l'humanité, disant avoir de "bonnes raisons de penser que le président" ainsi que le ministre de l'Intérieur et celui de la Défense "ont ordonné ou contribué à commanditer les crimes avérés", selon un communiqué.

Quant à la torture, qui, selon le rapport, est systématique, les enquêteurs soulignent que les tortionnaires ont recours au viol, à l'asphyxie, au tabassage, aux chocs électriques et aux menaces de mort pour punir les victimes ou les forcer à passer aux aveux.

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