top of page

L'IRAN : SE MOQUE DES ÉTATS-UNIS EN AFFIRMANT QUE L'ULTIMATUM DE SEPTEMBRE NE FONCTIONNERA P

Ce mois-ci, un retour en arrière est à l'ordre du jour aux États-Unis. En d'autres termes: pour appliquer les sanctions qu'ils avaient prises contre l'Iran avant d'abandonner le pacte nucléaire en 2018.

Cette annonce a suscité un grand débat au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, où la plupart des pays rejettent l'idée en suivant la feuille de route convenue en 2015 qui indique la fin des sanctions d'ici la fin de 2020. Pour sa part, l'Iran, qui respecte d'une manière ou d'une autre les points à suivre dans le pacte de 2015 depuis cinq ans, refuse d'accepter que les sanctions se poursuivent et du porte-parole du gouvernement annonce que "le 20 septembre, il ne se passera rien d'autre que l'isolement des Etats-Unis", comme le dit le porte-parole iranien Ali Rabbi.

Selon le pacte nucléaire de 2015, les États-Unis, la Chine, la France, l'Angleterre, la Russie et l'Allemagne ont convenu de limiter la production d'uranium iranien en échange de la levée de toutes les sanctions onusiennes, nationales et multilatérales. Suite à cette décision, l'Iran s'est engagé à utiliser l'énergie nucléaire "exclusivement à des fins pacifiques".

Avec l'arrivée de Trump au pouvoir, Washington s'est retiré du pacte nucléaire en 2018 en réactivant un ensemble indépendant de sanctions plus sévères avec effet rétroactif. Les sanctions imposées à l'Iran par les États-Unis ont eu un effet domino qui a inclus tous les États qui négociaient, commerçaient ou avaient des relations de quelque nature que ce soit avec la République islamique.

La feuille de route est encore à venir : les sanctions contre l'Iran expireront en 2021

Les autres pays ont suivi la feuille de route de 2015. La date de levée de l'embargo sur les armes expirera en octobre et la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne n'ont pas l'intention de prolonger cet embargo. Cependant, Washington fait appel au fait que, ayant été un des premiers signataires du pacte de 2015, bien qu'ayant abandonné l'accord, il peut à nouveau demander une prolongation des sanctions.

Cependant, plusieurs membres du Conseil comme la Chine et la Russie estiment que Washington n'a pas le droit, une fois le pacte abandonné, d'exiger que tout le monde prolonge les sanctions. En tout cas, les États-Unis disent qu'ils iront de l'avant et sont convaincus qu'à partir du 20 septembre, tous les membres du Conseil rétabliront ces sanctions.

Tout indique que les États-Unis n'atteindront pas leur objectif. Et l'Iran insiste sur le fait que le rejet de l'action de Washington est "unanime", le rabbin a souligné que l'Iran "continuera à interagir respectueusement et avec bonne volonté avec tous les pays du monde et les organisations internationales face à cette menace sans précédent".

Au cours de ces semaines, un débat ouvert va se poursuivre avec de nombreuses inconnues qui ne semblent pas convaincre l'Iran, qui se moque du pays américain en disant qu'à la fin du mois "il ne se passera rien".

Les accords du Conseil de sécurité des Nations unies concernant le pacte nucléaire avec l'Iran en 2015

RSS Feed
Nous suivre
  • Facebook Basic Black
  • Twitter Basic Black
  • Google+ Basic Black
bottom of page