VAINE RENCONTRE ENTRE L’INDE ET LA CHINE TOUJOURS DOS A DOS
En Asie, les premiers pourparlers sont dans l'impasse, dans la querelle frontalière entre la Chine et l'Inde, autour de la région himalayenne du Ladakh.
Les ministres de la défense des deux géants asiatiques se sont en effet rencontrés en Russie, hier vendredi, en marge d'un sommet d'un sommet de la Coopération de Shanghai (réunissant la Chine, l'Inde, le Pakistan, la Russie, le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, le Tajikistan et l'Uzbekistan).
Si peu de détails ont filtré de la rencontre de plus de deux heures, la première d'un aussi haut niveau depuis la dernière altercation qui a fait vingt morts entre les deux puissances nucléaires, il semblerait tout de même que les deux pays soient repartis dos à dos, en se renvoyant la responsabilité.
L'un dans l'autre, cependant, ni la Chine, ni l'Inde ne semblent vouloir pousser trop loin les tensions, encore moins déclencher une guerre (selon les renseignements américains, tel que le rapporte Reuters).
Dans la foulée, le président Donald Trump, déjà engagé dans un bras de fer avec Beijing sur des questions commerciales, n’a pas manqué d’apporter son grain de sel, en proposant la médiation américaine, dans cette querelle entre voisins. « Nous sommes prêts à apporter notre aide en ce qui concerne la Chine et l'Inde. Si nous pouvons faire quoi que ce soit, nous aimerions nous impliquer et aider », a-t-il déclaré.
Si la Chine ne s'est pas montrée très chaude à cette idée, l'Inde (pour qui Washington veut se positionner comme un allier dans la sous-région), a semblé, pour sa part, plutôt d'accord avec cette proposition.