ISRAËL: NOUVELLES MANIFESTATIONS ANTI-NETANYAHU A JERUSALEM
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies à Jérusalem et devant la résidence privée de M. Netanyahu pour réclamer son départ. Le premier ministre est inculpé pour corruption.
Des milliers de manifestants se sont à nouveau rassemblés samedi soir à Jérusalem. Ils réclament le départ du Premier ministre Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption.
Plusieurs centaines de personnes se sont également rassemblées à Césarée, devant la résidence privée de M. Netanyahu et à des carrefours ou sur des ponts à travers Israël.
Ces manifestations, organisées tous les samedis soir, après le shabbat depuis plus de deux mois, continuent de mobiliser les Israéliens malgré l’accélération des contaminations au nouveau coronavirus en Israël et la vague de chaleur, qui samedi soir, plombait l’atmosphère à Jérusalem.
En marge du rassemblement devant la résidence officielle de Benjamin Netanyahu, des heurts ont éclaté entre un cortège de manifestants et la police. Deux policiers ont été blessés, a indiqué la police.
Un profond ras-le-bol
Pour Ya’ara Peretz, 30 ans, qui participe régulièrement aux manifestations à Jérusalem, Benjamin Netanyahu et ses inculpations dans trois affaires de corruption n’est que «la partie émergée du problème» et le mouvement de protestation traduit un profond ras-le-bol de la population israélienne.
M. Netanyahu a été inculpé en novembre 2019 pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires, une première pour un chef de gouvernement israélien en cours de mandat.
Le point commun des manifestants est de réclamer un profond changement de système même s’ils appartiennent à des mouvements de protestations distincts.
YA’ARA PERETZ, MILITANTE POUR LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
«Le point commun des manifestants est de réclamer un profond changement de système même s’ils appartiennent à des mouvements de protestations distincts. Ils sont contre Bibi, contre la corruption du régime, contre les intérêts sectoriels, pour plus de politique sociale, pour le climat», explique Ya’ara Peretz, militante pour la lutte contre le changement climatique.