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FRANCE : CHARLIE HEBDO: DES COMPLICES PRESUMES SONT JUGES POUR LES ATTENTATS DE PARIS

Quatorze suspects font l'objet d'accusations, notamment le financement du terrorisme, l'appartenance à une organisation terroriste et la fourniture d'armes aux assaillants qui ont tué 12 personnes en 2015.
Le rédacteur en chef du journal satirique Charlie Hebdo, Laurent Sourisseau, dit Riss, arrive au tribunal pour l'ouverture du procès des attentats de 2015 à Paris. 2 septembre 2020. (AP)

Quatorze complices présumés des hommes armés qui ont attaqué le magazine satirique français Charlie Hebdo ont été jugés cinq ans après trois jours de terreur qui ont envoyé des ondes de choc à travers la France.

Les événements qui ont commencé le 7 janvier 2015 ont déclenché une série d'attaques sur le sol français, y compris des meurtres de «loups solitaires» par des personnes dites inspirées par le groupe de Daech qui ont depuis fait plus de 250 morts.

Le Premier ministre français Jean Castex a écrit dans un tweet les mots simples "toujours Charlie".

Le 7 janvier 2015, les frères Said et Cherif Kouachi, armés d'armes automatiques, se sont déchaînés dans les bureaux parisiens de Charlie Hebdo , dont la satire sur la race, la religion et la politique testait les limites de ce que la société accepterait au nom de la liberté discours.

Ils ont tué 12 personnes dans l'attaque revendiquée par le groupe terroriste Al-Qaïda.

Le lendemain, Amedy Coulibaly, une connaissance de Cherif Kouachi, a abattu une policière. Le 9 janvier, il a tué quatre hommes juifs dans un supermarché casher. Dans une vidéo, il a déclaré avoir agi au nom de Daech.

Les trois ont été tués par la police dans différents affrontements.

Les audiences ont commencé sous haute sécurité alors que onze des suspects ont comparu dans la salle d'audience, faisant face à des accusations de complot dans le cadre d'un acte terroriste ou d'association avec un groupe terroriste. Les accusations incluent également le financement du terrorisme, l'appartenance à une organisation terroriste et la fourniture d'armes aux assaillants.

Parmi les accusés jugés mais pas dans la salle d'audience figurent Hayat Boumedienne, partenaire de Coulibaly au moment des attentats, et les frères Mohamed et Mehdi Belhoucine. Tous les trois se sont rendus dans des régions de Syrie sous contrôle de Daech quelques jours avant les attaques et sont peut-être morts.

Des agents de sécurité portant des cagoules et des gilets pare-balles ont pris position avant que les accusés ne soient amenés dans la salle.

Violence militante en France

Plus de 250 personnes ont été tuées en France dans les violences militantes depuis les attentats, qui ont mis à nu la lutte de la France pour contrer la menace des militants locaux et des militants étrangers.

Charlie Hebdo a republié mercredi une série de caricatures représentant le prophète Muhammad, dont l'un de lui dans un turban en forme de bombe, qui a suscité l'indignation dans le monde musulman lors de leur première publication près d'une décennie avant les attaques.

À l'époque, la branche yéménite d'Al-Qaïda a placé le directeur de l'époque de Charlie Hebdo sur sa «liste des personnes recherchées».

"Nous ne nous coucherons jamais. Nous n'abandonnerons jamais", a écrit le rédacteur en chef Laurent "Riss" Sourisseau, expliquant la décision de republier les caricatures.

À la veille du procès, le président Emmanuel Macron a déclaré que la France se souviendrait des tués. La liberté de blasphémer allait de pair avec la liberté de croyance en France, a-t-il poursuivi.

"La satire n'est pas un discours de haine", a déclaré le président lors d'une conférence de presse à Beyrouth.

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