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HONGKONGAIS QUI FUYAIENT EN BATEAU VERS TAÏWAN ARRETES PAR LA CHINE

Une dizaine de jeunes Hongkongais sont détenus dans la province chinoise du Guangdong pour franchissement illégal de la frontière.

Tous étaient dans le collimateur de la justice, et l’un d’eux était poursuivi dans le cadre de la loi sur la sécurité nationale.

Les gardes-côtes de la marine chinoise ont arrêté une dizaine de personnes en train de fuir vers Taïwan en bateau à moteur, selon le Ming Pao. L’interpellation a eu lieu le 23 août dans les eaux chinoises, au sud-est de Hong Kong et de la province du Guangdong. Le petit territoire de la région administrative spéciale est enchâssé dans cette province.

À bord du bateau se trouvaient une douzaine de jeunes contre lesquels des poursuites sont engagées à Hong Kong en lien avec des manifestations contre la loi sur l’extradition de 2019. Parmi eux se trouvait également Andy Li, jeune militant précédemment arrêté le 10 août, le même jour que le patron de presse Jimmy Lai, et relâché sous caution mais également poursuivi pour violation à la loi sur la défense nationale. Ses papiers avaient été confisqués. Un avocat sollicité pour leur assistance a confirmé ces arrestations, indique le quotidien hongkongais.

Les personnes interpellées se trouvant désormais aux mains des autorités sur le continent, et “on peut se demander si le cas d’Andy Li y sera traité. Mais des juristes hongkongais estiment que son cas relève de la compétence juridictionnelle de Hong Kong, que l’enquête doit y être menée car ‘les arguments en faveur d’un traitement en Chine sont faibles’”, commente le journal.

Selon le South China Morning Post, les autorités hongkongaises ont demandé à la Chine le renvoi de ces personnes à Hong Kong. Il semble toutefois que des poursuites pour franchissement illégal de la frontière puissent être entamées par les autorités chinoises.

Refus de visa de travail à un journaliste irlandais

Par ailleurs, le site d’information anglophone Hong Kong Free Press a essuyé un refus de visa de travail pour un journaliste irlandais déjà bien implanté localement, sans explication, au bout de six mois d’attente. Il s’agit d’une “instrumentalisation des visas”, estime le site. Son directeur, Tom Grundy, ajoute que plusieurs organisations de presse à Hong Kong constatent ces derniers temps un allongement des délais sans précédent dans l’attribution de visas de travail .


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