ASIE DU SUD : LA MOUSSON ET LES INONDATIONS ONT DEJA TUE 1.300 PERSONNES CETTE ANNEE
- Info Univ
- 20 août 2020
- 2 min de lecture
Près de 1.300 personnes sont déjà mortes en Asie du Sud à cause des inondations et glissements de terrain provoqués par la mousson annuelle. Cette saison est cruciale pour la vie et l’agriculture du sous-continent, mais cause chaque année d’importants dégâts et fait des centaines de morts.

En Inde, les pluies diluviennes ont tué 847 personnes, selon le ministère de l’Intérieur. Au Bangladesh, le bilan s’élève actuellement à 226 personnes. Au Népal, les autorités ont décompté 218 morts et 69 personnes toujours portées disparues après des éboulements.
Des dizaines de milliers de personnes sans logement
A Jaipur, à 200 km au sud de Delhi (Inde), les conservateurs du musée Albert Hall ont dû briser ce vendredi la vitrine d’une momie égyptienne vieille de 2.300 ans pour la sauver des eaux qui inondaient la salle. « Les employés ont cassé le verre de la vitrine et sorti la momie », relate un haut responsable. « Le sarcophage a été un peu mouillé mais nous l’avons mis à sécher. »
Au Bangladesh, les eaux ont recouvert jusqu’à 40 % du territoire. Ce sont, en durée, « les deuxièmes pires inondations de l’histoire du pays », a indiqué le directeur du centre de prévision et d’alerte aux inondations. Plus de six millions d’habitants ont vu leur maison endommagée et des dizaines de milliers de personnes sont encore hébergées dans des abris mis en place par les autorités ou dans des cahutes de fortune en hauteur.
Un million de maisons inondées, 800.000 enfants privés d’écoles… En moins de deux mois, le Bangladesh s’est retrouvé envahi et en partie paralysé par les eaux.
Avec le réchauffement climatique, le phénomène classique et annuel de la mousson est devenu dangereux pour le pays car les inondations y sont de plus en plus fréquentes. Cette année, celles-ci interviennent dans un contexte de crise lié à l’épidémie de Covid-19 et au passage du cyclone Amphan.
Un million de maisons inondées, 800.000 enfants privés d’écoles… En moins de deux mois, le Bangladesh s’est retrouvé envahi et en partie paralysé par les eaux.
Avec le réchauffement climatique, le phénomène classique et annuel de la mousson est devenu dangereux pour le pays car les inondations y sont de plus en plus fréquentes. Cette année, celles-ci interviennent dans un contexte de crise lié à l’épidémie de Covid-19 et au passage du cyclone Amphan.
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