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ETHIOPIE : LE GRAND BARRAGE DU NIL OPTIMISME AFFICHE DE L'EGYPTE ET DU SOUDAN

Les premiers ministres du Soudan et de l'Egypte se disent « optimistes » quant aux discussions avec l'Ethiopie sur la construction controversée d'un méga-barrage sur le Nil.

Les pourparlers sont suspendus depuis la semaine dernière, Addis-Abeba souhaitant une renégociation d'un accord sur le partage des eaux du Nil Bleu.

Les deux premiers ministres ont souligné la nécessité de ne pas prendre de mesures unilatérales avant un accord satisfaisant pour les trois parties. Ils ont renouvelé leur engagement à respecter les intérêts des peuples de la région. Les deux chefs de gouvernement ont également exprimé leur aspiration à la réussite des négociations en cours sous les auspices de l'Union africaine. La Grand Barrage de la Renaissance est une source de tension dans le bassin du Nil depuis que l'Ethiopie a lancé ce projet pour son électrification en 2011. L'Egypte et le Soudan invoquent un "droit historique" sur le fleuve garanti par des traités conclus en 1929 et 1959.

Pour sa part, l'Éthiopie utilise un traité signé en 2010 par six pays riverains et boycotté par l'Égypte et le Soudan autorisant des projets d'irrigation et des barrages sur le fleuve.

Des propositions lors de la réunion de mardi

"Chaque pays présentera ses propositions avec l'objectif d'aboutir à un document unique", a précisé le ministère soudanais de l'Irrigation et de l'Eau. Cette décision a été prise dimanche lors d'une visioconférence qui a réuni Les ministres des Affaires étrangères et des Ressources hydrauliques des trois pays sous l'égide de l'Afrique du sud, qui assure la présidence en exercice de l'Union africaine (UA).

Samedi, l'Egypte et le Soudan avaient affiché leur "optimisme" sur l'issue des négociations avec l'Ethiopie. Ces tractations entamées il y a plusieurs mois avaient été suspendues deux semaines à la suite de l'exigence d'Addis-Abeba de lier la gestion du barrage à une renégociation sur le partage des eaux du Nil bleu. Addis-Abeba estime que le Grand barrage de la Renaissance (Gerd) est essentiel à son développement économique et à son électrification, tandis que Khartoum et Le Caire craignent que le futur plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique, haut de 145 mètres, ne restreigne leur accès à l'eau.

"Il est important d'arriver à un accord qui garantisse les droits et les intérêts des trois pays selon l'accord de principe qu'ils ont signé en mars 2015", considèrent le Soudan et l'Egypte.

Ils insistent sur le fait que "les trois pays doivent être engagés par un accord qui doit inclure un mécanisme pour résoudre les disputes qui pourraient surgir" entre eux .

Les ministres des Affaires étrangères et des Ressources hydrauliques des trois pays ont repris les discussions à 15 h, selon un tweet du ministre éthiopien des Ressources hydrauliques, Seleshi Bekele.

Ces discussions, par conférence téléphonique, sont organisées par l’Afrique du Sud, qui assure la présidence en exercice de l’Union africaine (UA).

La construction a débuté en 2011

Ces tractations entamées il y a plusieurs mois avaient été suspendues deux semaines à la suite de l’exigence d’Addis Abeba de lier la gestion du barrage à une renégociation sur le partage des eaux du Nil bleu. Addis Abeba estime que le Grand barrage de la Renaissance (Gerd) est essentiel à son développement économique et à son électrification, tandis que Khartoum et Le Caire craignent que le futur plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, haut de 145 mètres, ne restreigne leur accès à l’eau.

«Il est important d’arriver à un accord qui garantisse les droits et les intérêts des trois pays selon l’accord de principe qu’ils ont signé en mars 2015», considèrent le Soudan et l'Egypte.

Ils insistent sur le fait que «les trois pays doivent être engagés par un accord qui doit inclure un mécanisme pour résoudre les disputes qui pourraient surgir» entre eux.

Jusqu’à présent Adis Abeba refuse, considérant que le barrage – dont la construction a commencé en 2011 – lui appartient.

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