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FRANCE : PARIS ET MARSEILLE PLACÉS EN ZONE ROUGE : QU’EST-CE-QUE CELA CHANGE ?

Paris et les Bouches-du-Rhône ont été classés ce vendredi 14 août en «zones actives» de la circulation du virus, ou autrement dit «zones rouges». Mais concrètement, qu'est-ce-que cela va changer dans la vie quotidienne des Parisiens et des habitants des Bouches-du-Rhone ? Le point sur la situation.

Dans ces deux zones, le taux d’incidence, c’est-à-dire le nombre de personnes infectées pour 100.000 habitants a dépassé les 50. Ainsi, le classement en «zone active du virus» permet aux préfets d’avoir les mains libres pour prendre beaucoup plus de mesures contraignantes, comme précisé dans l’article 50 du décret du 10 juillet 2020 Parmi les mesures qu'il peut prendre, le préfet peut interdire la circulation des personnes et des véhicules. Ainsi il est donc possible que les Parisiens ou les habitants des Bouches-du-Rhône retrouvent dans les prochaines semaines l’interdiction de se déplacer au-delà d’un rayon de 100 kilomètres depuis son lieu de résidence, ou même l’interdiction de sortir de son département.

De même, en concertation avec l’Agence Régionale de la Santé et les élus locaux, le préfet peut également décider - si cela est nécéssaire - la fermeture des restaurants, des marchés, limiter les rassemblements y compris dans les établissements de culte, sauf pour les cérémonies funéraires.

Le préfet des Bouches-du-Rhône a décidé de hausser le ton en interdisant tous les rassemblements de type rave-party dans son département, au moins pour ce week-end. Il faut rappeler que depuis vendredi, les Bouches-du-Rhône, tout comme Paris, sont passés en «zones actives» de circulation du virus. Dès lors, les préfets avaient le droit d’imposer de nouvelles restrictions. Interdire tous les «rassemblements festifs à caractère musical» comme le précise l’arrêté, fait donc partie du domaine de compétences du préfet de Provence-Alpes-Côte-d’Azur Pierre Dartout.

TROIS JOURS SANS FÊTE

Les autorités, en plus de vouloir freiner la propagation de la Covid-19 dans le département des Bouches-du-Rhône, savent très bien que la période estivale est propice à de grandes fêtes de plein air. Souvent organisées à la dernière minute, et sans justement en aviser les pouvoirs publics.

Autre raison d’interdire les rave-party, la possibilité de départs de feux, notamment dus aux cigarettes jetées au sol et au vent qui souffle près de la Méditerranée. Les pompiers sortent à peine de gros incendies dans le département, notamment à Martigues et ses environs. Plus de 1.000 hectares sont partis en fumée au début du mois d’août.

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