SYRIE : BASHAR AL-ASSAD S’EST PRESQUE EVANOUI LORS DE SON DISCOURS AU MILIEU DE LA CRAINTE D’EXPLOSI

Mercredi, le président syrien Bashar al-Assad a prononcé un discours télévisé devant un parlement nouvellement inauguré, alors qu’il semblait presque s’évanouir.

Peu avant l’incident inhabituel qui l’a poussé à s’éloigner lentement et de manière instable du podium à mi-chemin de son discours, il a été vu en train de s’essuyer le front et est brièvement apparu en détresse physique. SANA, un organisme d’État, a déclaré, en citant le bureau de la présidence syrienne, que cet incident était dû à une chute soudaine de sa pression artérielle.

Il a surpris les ministres du gouvernement lorsqu’il a dit : « J’ai besoin de m’asseoir une minute… juste une minute. »

Une déclaration officielle stipule: « Le discours s’est interrompu pendant quelques minutes en raison d’une légère baisse de pression artérielle qui a affligé le président avant de revenir pour reprendre le discours normalement. » La pause aurait duré quelques minutes.

En effet, le dirigeant syrien de 54 ans a été vu plus tard retournant à la tribune et le discours a repris. Mais cela se produit au milieu de ce que l’on soupçonne largement d’être une explosion de cas de coronavirus en Syrie, en particulier dans la capitale de Damas, très peuplée, avec un afflux de millions de réfugiés déplacés à l’intérieur du pays après neuf années de conflits.

Les observateurs internationaux se sont plaints qu’il était difficile, voire impossible, d’évaluer le nombre réel de cas dans ce pays déchiré par la guerre. Il y a quelques semaines, NPR a affirmé que le coronavirus avait « submergé » les zones gouvernementales tandis que le gouvernement Assad dissimulait la véritable étendue de l’épidémie.

Les chiffres officiels ne s’élèvent qu’à 1 255 cas, dont 52 décès, mais certains observateurs syriens ont avancé que 100 000 personnes pourraient être infectées rien qu’à Damas.

Assad est ensuite retourné à la tribune sous les acclamations des parlementaires :

Cependant, d’autres analystes syriens bien connus ont souligné que le leader maigre est connu pour ne pas manger beaucoup et qu’il est soumis à un stress considérable, étant donné l’économie d’après-guerre anéantie et les sanctions sévères imposées par les États-Unis.

Avant que le discours ne soit diffusé à la télévision, les médias régionaux ont déclaré tout au long de la journée qu’il pourrait être reporté parce que le président était tombé « malade ».

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