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BELGIQUE : LE GOUVERNEMENT RETIRE VAUD ET VALAIS DE SA LISTE ROUGE

Le ministre belge des Affaires étrangères confirme que les deux cantons vont être enlevés du classement des régions en provenance desquelles une quarantaine doit être effectuée à l'entrée en Belgique.

La décision de les placer sur cette liste avait ulcéré les conseillers d'Etat des deux cantons

Vaudois et Valaisans, au moins, peuvent souffler. Les services qui dépendent de la diplomatie belge (le «service public fédéral») vont remettre ces deux cantons en vert dans la liste des zones à risques liés au coronavirus. Le ministre fédéral belge des Affaires étrangères Philippe Goffin l’a indiqué à La Libre Belgique, son porte-parole l'a confirmé à une collaboratrice du Temps. Il assure que la décision est effective immédiatement, même si elle ne sera publiée sur le site concerné que mercredi à 16h.

Le statut de zone rouge signifie que les citoyens belges n’ont pas le droit de venir dans les régions concernées sauf cas majeurs, et que toute personne en venant doit se soumettre à une quarantaine dès qu’elle touche le sol belge.

Une mesure qui a fâché

La décision belge, connue samedi, a ulcéré les Conseils d’Etat vaudois et valaisan . Christophe Darbellay a poussé les premières plaintes, vite suivi de son homologue vaudois Philippe Leuba. Le Valaisan expliquait lundi au Temps que «la situation est particulière en Suisse. Ce sont les cantons qui ont la main en ce qui concerne les mesures à prendre pour faire face au Covid-19. Cela peut être compliqué à saisir depuis Bruxelles.» Mais il réaffirmait sa colère face à une décision «qui ne tient pas».

Le ministre vaudois de l’Economie lançait à la figure des Belges les chiffres des nouvelles contaminations sur Vaud et Valais comparés à ceux du Plat Pays – qui s’aggravent, ces jours – et ironisait en assurant sur les ondes de la RTS que «les Belges eux-mêmes seraient plus sûrs chez nous qu’à Bruxelles». Les deux cantons ont fait appel à Ignazio Cassis, lequel a appelé Philippe Goffin.

Une instance très suivie

Le système d’alerte belge est régi par les normes du Celeval, instance qui comprend des représentants des milieux scientifiques et de l’agence fédérale de la santé publique, Sciensano. Leurs conclusions ne sont pas contestées par les Affaires étrangères. Le ministre leur a demandé d’affiner leurs analyses selon les régions. Cela sourit aux deux cantons, tandis que Genève demeure banni.

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