PALESTINE- BARGHOUTHI: 1000 NOUVELLES UNITES DE PEUPLEMENT DANS LA ZONE E1 SONT LA PREMIERE ETAPE DE
Le Secrétaire général du Mouvement d'initiative nationale palestinienne, le Dr Mustafa Al-Barghouthi, a déclaré que l'activité continue d'Israël de construction de 1000 unités de colonies dans la zone E1 de la vallée du Jourdain est le début de l'annexion effective de la zone C et des vallées promues par le Gouvernement Netanyahu.
Al-Barghouthi a indiqué que l'ensemble des opérations menées par les autorités d'occupation, telles que l'expansion des colonies, l'escalade des arrestations, les démolitions de maisons et les attaques contre la mosquée Al-Aqsa, vont dans une direction vers l'annexion et la judaïsation.
Al-Barghouthi a souligné que ce qui se passe nécessite l'escalade de la résistance populaire palestinienne unifiée au plan d'annexion, et met tous les pays du monde devant leurs responsabilités d'imposer des mesures punitives contre le gouvernement d'Israël.
De nombreux pays européens dénoncent à nouveau des projets de construction "illégaux" à Jérusalem
Il s'agit de leur deuxième avertissement depuis mai. L'Union européenne, ainsi qu'un certain nombre d'Etats qui la composent, réitèrent leur opposition aux projets israéliens visant à faire progresser les plans de construction dans la région de Jérusalem au-delà de la Ligne verte.
La France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Slovénie et la Suède ont exprimé leurs "graves préoccupations concernant l'avancement de la construction des implantations de Givat Hamatos et potentiellement de la Zone E1", auprès du ministère israélien des Affaires étrangères.
Il s'agit de leur deuxième avertissement depuis mai.
"Les colonies sont illégales en vertu du droit international humanitaire. Toute nouvelle construction de colonies dans cette zone stratégiquement sensible aura un impact dévastateur sur un État palestinien contigu, tout en sapant gravement la possibilité d'une solution négociée à deux États, conformément aux paramètres convenus au niveau international", peut-on lire dans la lettre.
Le ministère des Affaires étrangères confirme avoir reçu une deuxième lettre, mais a refusé tout commentaire.