AFGHANISTAN : 24 PERSONNES TUEES DANS UN AFFRONTEMENT EN COURS POUR LE CONTROLE D'UNE PRISON DE
Un total de 24 personnes dont trois assaillants ont été tuées alors que les combats pour le contrôle d'une prison de Jalalabad, dans la province afghane de Nangarhar (est), se poursuivent depuis dimanche soir, a déclaré lundi un porte-parole du gouvernement provincial.
Les victimes comprennent des civils, des gardiens de prison et des agents de sécurité, a précisé le porte-parole, ajoutant qu'une quarantaine d'autres personnes avaient été blessées. L'affrontement a éclaté vers 18H30 heure locale dimanche soir, lorsqu'un insurgé a fait exploser une voiture piégée à la porte d'entrée de la prison de Jalalabad, permettant à d'autres assaillants de se positionner dans des bâtiments voisins et de lancer des tirs contre les autorités de la prison. D'après des résidents locaux, il pourrait y avoir plus d'une vingtaine d'assaillants et les combats dureraient depuis de 15 heures. Les talibans ont nié toute implication dans cette attaque meurtrière, alors que le groupe Etat islamique (EI) aurait revendiqué cette attaque. Plus de 1.500 personnes, dont 300 combattants de l'EI, sont incarcérés dans cette prison de la ville de Jalalabad, à 120 km à l'est de Kaboul.
Au moins 13 civils et trois agresseurs ont été tués et 42 autres blessés dans un attentat à la voiture piégée suivi d'une fusillade contre une prison de Jalalabad, la capitale provinciale de Nangarhar, dans l'est de l'Afghanistan, a confirmé lundi le porte-parole du gouvernement provincial, Attaullah Khogiani.
"Des affrontements sporadiques entre les forces de sécurité et les hommes armés ont continué toute la nuit. Les combats se poursuivent à l'intérieur de la prison et d'un bâtiment voisin où les tireurs ont pris position", a déclaré M. Khogiani, ajoutant que 13 civils et trois assaillants ont été tués tandis que 42 personnes blessées ont été emmenées à l'hôpital.
Selon le fonctionnaire, les forces de sécurité ont déjoué les tentatives de quelque 700 détenus qui tentaient de s'échapper de la prison. L'attentat a eu lieu dimanche soir, le dernier jour du cessez-le-feu de trois jours de l'Aïd al-Adha entre le gouvernement afghan et les talibans.
Les talibans ont nié toute implication dans cette attaque meurtrière.
M. Khogiani a également affirmé à Xinhua que l'attaque a commencé "après qu'un terroriste a fait exploser une voiture piégée à la porte d'entrée de la prison de Nangarhar, dimanche à environ 18H30 heure locale (14H00 GMT), dans la ville de Jalalabad, capitale de la province", détruisant le mur d'enceinte du bâtiment avant un échange de tirs entre un groupe d'assaillants et les surveillants.
Les combats ont continué, a-t-il indiqué, ajoutant que les forces de sécurité ont essayé de contrôler la situation avec un minimum de pertes.
Le groupe Etat islamique (EI) aurait revendiqué cet attentat.
Plus de 1.500 personnes, dont 300 combattants de l'EI, sont incarcérés dans cette prison de la ville de Jalalabad, à 120km à l'est de Kaboul.