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LES MASQUES ANTI-MASQUES SONT-ILS LEGAUX ?

Une nouvelle forme de protestation se répand dans tout le pays : des personnes portent des masques anti-masques pour défier les règles obligatoires en la matière.

Les anti-masques sont faits d’un tissu fin, d’une maille ou même d’un crochet et sont annoncés comme n’ayant aucune qualité protectrice contre le Covid-19. La question est de savoir s’ils sont légaux. Il semble qu’ils le soient (pour les Etats-Unis).Une vidéo populaire montre un homme portant un masque en maille à un supermarché de Tampa Walmart et disant « C’était presque comme ne pas porter de masque du tout ». Personne ne s’en souciait. C’est parce que ce n’est pas une question de sécurité. C’est une question de conformité ».La plupart des lois, comme celle de l’Alabama, ne font référence qu’à une « couverture » et non à un masque ayant des qualités protectrices :

2. Couvre-visage pour les individus. À compter du 16 juillet 2020 à 17 heures, chaque personne doit porter un masque ou un autre couvre-visage qui couvre ses narines et sa bouche en tout temps lorsqu’elle se trouve à moins de 2 mètres d’une personne d’un autre foyer dans l’un des endroits suivants : un espace intérieur ouvert au grand public, un véhicule exploité par un service de transport, ou un espace public extérieur où se trouvent dix personnes ou plus.

Le Maryland exige le port du masque :

« Le couvre-visage pour les personnes.

À compter du 16 juillet 2020 à 17 heures, chaque personne doit porter un masque ou un autre couvre-visage qui couvre ses narines et sa bouche à tout moment lorsqu’elle se trouve à moins de six pieds d’une personne d’un autre foyer dans l’un des endroits suivants : un espace intérieur ouvert au grand public, un véhicule exploité par un service de transport, ou un espace public extérieur où dix personnes ou plus sont rassemblées ».

Même cela est soumis à des exceptions. Toutefois, il faut tenir compte de la définition de couvre-visage : « Couvre-visage » signifie un revêtement qui couvre entièrement le nez et la bouche d’une personne, mais qui n’est pas un masque de qualité médicale. Le terme « Couvre-visage » inclut, sans limitation, les foulards et les bandanas.

Un masque en maille couvre effectivement le fait et, comme les foulards peuvent être utilisés, il n’y a aucun effort pour indiquer un niveau ou une dimension de protection seuil. Il existe de grandes différences entre les masques et il est peu probable que les magasins veuillent contrôler la suffisance des masques, en particulier si les États ne spécifient pas de normes minimales. Même le travail créatif sur le nom « couverture » n’aide pas beaucoup. Oxford le définit simplement comme « une chose que l’on met par-dessus ou sur une autre chose ». Un matériau perméable recouvre encore la bouche et le nez. Il ne fait pas grand-chose d’autre.

Twitter regorge d’anti-masques avec des avertissements tels que « Élégant, respirant et ne vous protège pas d’une fichue chose ! Masques requis ? Pas de problème ! Respirez librement tout en marquant des points ».

Alors que les Québécois se préparent à porter le masque dans les lieux publics fermés, une partie de la population exprime haut et fort son mécontentement :

« Il y a un retour à la liberté qui a été très désiré et que les gens ne veulent pas perdre. Pour certaines personnes, le port du masque obligatoire dans les lieux publics, c'est retourner à une forme de confinement », affirme la présidente de l'Ordre des psychologues du Québec, Christine Grou. N'empêche, comment expliquer les 50 000 signatures sur une pétition contre le port du masque alors que les experts le recommandent?

La science, c'est quelque chose qui évolue. On connaît plus ce virus qu'il y a quelques mois, on a appris en soignant des gens. Personne ne remet en question l'efficacité du masque – du moins, dans ceux qui ont cette expertise-là. On peut à la limite se demander si c'est nécessaire quand on est à plus de deux mètres et qu'on n'a pas de condition de santé, mais l'efficacité n'est pas remise en question. Je pense que les gens remettent davantage en question la nécessité, pour eux, de le porter.

Christine Grou, psychologue et présidente de l'Ordre des psychologues du Québec

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