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LIBAN : LES EXPLOSIONS DE BEYROUTH CAUSENT LA PERTE D'UN MILLIARD DE DOLLARS AU SECTEUR TOUR

Tony Ramy, président du Syndicat libanais des propriétaires de restaurants, a annoncé jeudi qu'à la suite des deux énormes explosions qui ont récemment secoué Beyrouth, les dommages matériels infligés au secteur du tourisme étaient évalués à environ un milliard de dollars.

"Nous avons perdu les investissements d'une vie", a tweeté M. Ramy.

Dans le même temps, Pierre Achkar, président du Syndicat des propriétaires d'hôtels, a déclaré à l'agence Xinhua que les pertes directes et indirectes pourraient même dépasser le milliard de dollars.

Il a expliqué que les pertes directes incluent les destructions causées aux hôtels, tandis que les coûts indirects recouvrent l'incapacité de payer les salaires des employés ou encore d'attirer des touristes dans le pays. Ceci aura inévitablement un impact sur le secteur du tourisme, a-t-il estimé.

Le secteur touristique a déjà souffert en raison des manifestations nationales qui ont eu lieu l'année dernière, suivies de la pandémie de COVID-19. Le Liban espérait attirer les touristes pendant cette saison estivale dans un contexte de crise économique et d'effondrement financier sans précédent qui a fait basculer un nombre croissant de personnes sous le seuil de pauvreté.

l'origine de l'explosion, un cargo russe délabré qui ne devait pas accoster à Beyrouth

En 2013, parti de Géorgie pour rejoindre le Mozambique, le Rhosus a fait escale dans la capitale libanaise pour y récupérer du matériel de chantier. Mais les autorités portuaires libanaises lui ont interdit de repartir et finiront, au terme d'un imbroglio judiciaire, par décharger ses 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium. C'est l'histoire d'un bateau appartenant à un homme d'affaires russe et battant pavillon moldave, qui a quitté le port de Batumi, en Géorgie en 2013 en direction de Biera, au Mozambique. Un cargo nommé le Rhosus, qui n'est jamais arrivé à bon port, et aurait fini dans les profondeurs du port de Beyrouth. C'est sa cargaison qui a, en toute vraisemblance, explosé mardi , faisant au moins 145 morts et 5.000 blessés et dévastant une partie de la capitale libanaise. Si les autorités n'ont pas explicitement fait le lien entre le bateau et l'explosion, elles ont pointé le stockage sans précaution de 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium. Précisément ce qui a été déchargé du Rhosus en 2014 dans un hangar du port de Beyrouth, qu'il n'a jamais quitté.

C'est l'histoire d'un bateau appartenant à un homme d'affaires russe et battant pavillon moldave, qui a quitté le port de Batumi, en Géorgie en 2013 en direction de Biera, au Mozambique. Un cargo nommé le Rhosus, qui n'est jamais arrivé à bon port, et aurait fini dans les profondeurs du port de Beyrouth. C'est sa cargaison qui a, en toute vraisemblance, explosé mardi , faisant au moins 145 morts et 5.000 blessés et dévastant une partie de la capitale libanaise.

Solidarité

Je prends la plume aujourd’hui parce qu’ils n’y arriveront pas seuls. C’est là où nous entrons en scène. Depuis que nous existons sur la scène internationale, le Québec et les Québécois se distinguent par leur tradition de solidarité. Nous avons répondu présents lorsqu’une épidémie d’Ebola s’est déclarée dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest en 2014.

Le Québec a apporté son soutien à Haïti lors du passage de l’ouragan Matthew, deux ans plus tard. En 2015, le ministère des Relations internationales aidait le Liban à accueillir les centaines de milliers de personnes fuyant la violence du conflit syrien, troquant la catastrophe pour la vie difficile du réfugié, à l’instar des convois de réfugiés palestiniens il y a plus d’un demi-siècle.

Le temps est venu de tendre la main au Liban une nouvelle fois. Même si, sous la gouverne de la CAQ, les relations internationales du Québec se résument trop souvent au commerce, le Programme québécois de développement international dispose encore de moyens conséquents pour remplir notre devoir de solidarité. Son volet Aide d’urgence permet d’offrir du soutien financier et logistique aux sinistrés des catastrophes comme celle qui vient de plonger les Libanais dans le deuil. Ils en ont bien besoin.

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